DIDIER TRAORE S’EN EST ALLE / 28-12-17


UN HOMME, UNE VIE, DANS L’ATHLETISME

Le Club Athlétique du Bassin Bellegardien (CABB), l’Athlé Saint-Julien 74 (ASJ 74) et Amicourse dont il a défendu les couleurs (1) sont en deuil, et avec eux toute la famille de l’athlétisme. Une famille avec laquelle il n’aura jamais cessé de s’illustrer, aussi bien comme demi-fondeur que dans le coaching des crossmen, mettant ainsi à profit son indéniable talent, son tempérament de feu et ses connaissances encyclopédiques.
Didier Traoré, car c’est de lui dont il s’agit, nous a en effet quittés dans la soirée du jeudi 28 décembre, sur la piste du stade du Bout du Monde, à Genève, où il avait plaisir à s’entraîner. S’effondrant en pleine séance de fractionné, Didier n’a pu être ranimé malgré l’intervention éclair d’une athlète puis des secours. Un arrêt cardiaque est à l’origine du décès. Chef d’entreprise de location de véhicules, il laisse derrière lui une compagne, Véronique, et deux enfants, Stéphanie et Julien.

Un personnage multi-facette
A plus d’un titre, cette perte est cruelle, au regard d’abord de son âge (il n’avait que 57 ans), au regard ensuite de son état de santé qui ne présageait pas une issue aussi brutale, même s’il était survi par un cardiologue. Cruelle également au regard de son extraordinaire générosité car Didier, et personne ne peut le contester, pas même d’un iota, avait le cœur sur la main. Cruelle enfin au regard de sa flamme incandescente pour un sport qui tourna à la dévotion, se confondant inévitablement avec son existence, à l’exception toutefois d’une interminable coupure, entamée en 1994 et perdurant 14 ans.
Symboliquement, cette piste d’athlétisme qui l’a vu grandir dès 14 ans en revêtant la prestigieuse tunique du Stade Français, avant de briller au firmament, l’aura finalement happé, l’enlevant à ses proches et à tous ceux qui savaient l’apprécier. En quelque sorte, son ultime représentation sur « scène », à l’image du célébrissime « Malade imaginaire » de Molière et son théâtre, l’autre grande passion de Didier qu’il dévorait depuis 2012 au sein de la troupe bellegardienne Trait-d’Union, et tout récemment au Conservatoire de Musique de Genève.
Une passion qui à vrai dire se substituait à une autre, assouvie dans les années 80 au moment où il arpentait les scènes parisiennes dévolues aux spectacles de danse et de comédies musicales, Didier officiant alors comme danseur professionnel de claquettes et de modern jazz.

Du statut de cycliste à…
En 2008, au sortir de sa pause de 14 ans, cet homme, toujours tiré à quatre épingles quelle que soit son activité, y compris sportive, est à deux doigts d’abandonner la course à pied pour le cyclisme : « Un ami m’a en effet lancé le défi de le suivre à vélo. Du coup, ça m’a donné le goût d’en faire. Je me suis alors inscrit en compétition mais la saison m’a paru trop courte. En conséquence, j’ai décidé de revenir, à l’aube de mes 50 ans, à mes premiers amours : l’athlétisme, pardi ! Je n’en ai pas pour autant délaissé la petite reine qui complète harmonieusement mes entraînements de course à pied ».

… celui d’athlète…
Bien lui en a pris, ce mulâtre, né de père guinéen et de mère française le 6 juillet 1960 à Paris, se forgeant rapidement un étonnant palmarès, à tel point qu’il deviendra l’une des figures emblématiques du demi-fond vétéran, en particulier dans la catégorie 50-54 ans.
C’est en 2011 qu’il apparaît sur le devant de la scène en accrochant à son tableau de chasse pas moins de quatre titres nationaux pour le compte du CABB qu’il a rallié en 2009. Premier acte, le 13 février à Vittel quand il enfile le costume de champion de France du 3000 m en salle. Il récidivera le 5 juin à Saint-Florentin, mais cette fois-ci en plein air et sur 1500 m dont il fera sa discipline de prédilection. Parallèlement, il s’arroge à travers ces deux événements la 2ème position dans le 800 m.
Mais son heure de gloire surgira lors des championnats du monde en salle, disputés du 3 au 8 avril 2012 à Jyvaskyla, en Finlande. Nouvellement licencié à Saint-Ju, il réussit en effet le tour de force de décrocher la médaille d’argent sur le 1500 m.
A cette occasion, il fait preuve d’un mental d’acier, suite à son voyage particulièrement mouvementé où plus d’un en serait sorti déconfit. L’atterrissage à Jyvaskyla étant impossible en raison de médiocres conditions météo, il est alors contraint de retourner dans la capitale Helsinki. La galère reprenait de plus belle au moment de trouver un taxi pour rejoindre son hôtel. Au total, il accumulera plus de 10 h de retard en arrivant à 4 h du matin tandis que la première compète, celle du 800 m, est programmée le jour même à… 8 h ! Flegmatique, Didier ne s’en laisse pas compter : « De manière inespérée, je suis parvenu à me qualifier pour la finale en terminant second dans la deuxième série, mais la fatigue se faisant ressentir, je ne me suis classé que 5ème le lendemain », confiera-t-il.
Après cet échec tout relatif, il fonde tous ses espoirs sur le 1500 m, d’autant plus que la demi-finale qu’il enlève n’intervient que trois jours après. Cerise sur le gâteau, il récoltera son titre de vice-champion du monde en portant son record personnel à 4’20’’85.
Indubitablement, cette année 2012 marque son zénith, Didier faisant en outre tomber dans son escarcelle les deux championnats de France du 1500 m, en salle en février à Mondeville (2ème sur 800 m), de plein air en juin à Fougères (3ème sur 800 m).
A peine rentré de Finlande, gagné par l’euphorie, il fait des mondiaux de Vénissieux, concourus du 4 au 16 août 2015, son objectif n°1. Malgré son entrée dans la catégorie 55-59 ans, ce qui fait de lui l’un des plus jeunes concurrents, il se contentera des 7ème et 10ème rangs, respectivement sur 1500 et 800 m. Ce reflux dans ses prestations se confirme en avril 2016 aux Europe en salle à Ancone, en Italie (9ème sur 1500 m), puis en juin 2017 aux France à Arles (6ème sur 400 m puis 5ème sur 800 m). En quête de rachat, il avait déjà inscrit sur ses tablettes les France en salle, programmés du 9 au 11 février 2018 à Nantes.
In fine, tous ces podiums trustés récompensent un travail drastique, pour ne pas dire sacrificiel, qu’il s’impose avec une volonté de fer et l’aide de son entraîneur Jean-Claude Gentzik, à la réputation solidement établie. Rencontré lors de son passage à l’ASJ 74, celui-ci lui « permet de cavaler avec la tête », dixit l’élève qui ajoute : « La piste exige une préparation journalière, un à deux entraînements quotidiens, une parfaite hygiène de vie, sans occulter les incontournables échauffements et étirements ».

… enfin à celui de manager
Mais l’autre empreinte que Didier laissera en héritage est assurément le coaching de ses poulains bellegardiens. Au premier chef les crossmen, ses frères d’armes avec qui il s’entendait à merveille et qui écriront, selon ses propres mots, la plus belle page de l’histoire du CABB, celle des « Trois Glorieuses » (2). Et que dire de la course nature qui, certes, n’avait pas sa préférence mais dont les disciples, accourus en masse, et pas du menu fretin s’il vous plaît, se feront un plaisir de lui offrir une kyrielle de médailles, qu’il s’agisse des montagnards, et plus encore des vertical runners et des trailers.
Tout a commencé en août 2013 lorsqu’après deux saisons écoulées à Saint-Ju, il retourne à Bellegarde mais cette fois-ci pour s’emparer de la présidence, en lieu et place de Valérie Miazza, en poste depuis 2007. Habité d’une mission, il est décidé à en faire une structure compétitive, tournée résolument vers l’élite, en misant sur les individualités mais surtout le collectif.
La priorité des priorités est le cross, au premier chef ravir le titre de champion de France vétéran par équipes. Pour parvenir à ses fins, il va remuer ciel, terre et hommes pendant trois ans et demi, témoignant d’une détermination à toute épreuve qui suscitera respect et admiration, y compris dans les formations rivales.
Dès sa prise de fonction, il recrute ainsi à tours de bras des masters prêts à se défoncer sur les champs de labour du cross-country, et par ricochet à relever l’audacieux et enivrant challenge de leur mentor. Eric Carassus, Stany Paumier, Philippe Robin, Gilles Segris et le trailer Frédéric Thérisod sont les cinq premiers quadras à s’engager en septembre auquel on peut adjoindre le Marocain El Yazid El Madi qui repartira la saison suivante en tant que vétéran. Enfin, c’est au tour de Jérôme Wery de grossir leurs rangs en janvier 2014.
Par ailleurs, et hormis El Madi, six seniors renforcent le club en ce mois de septembre 2013. Ils ont pour noms Majid El Quadi, Fares Hammani, le Marocain Abdesalam KidayJérémy Levasseur, le Burundais Emmanuel Nduwayo et Anne-Lise Chamiot-Poncet, traileuse et compagne de Thérisod, unique femme du groupe. Ils sont imités, en novembre 2013, par l’espoir Marocain Hamza Bakhiri et le senior Julien Wartel, de retour à Bellegarde après deux années consumées à Saint-Ju.

Les trailers en première ligne…
Ne pouvant espérer aucun podium pour l’hiver 2014 à cause de la présence exclusive de mutés, Didier prend son mal en patience, d’autant plus qu’il ne pourra compter sur El Madi qu’en 2015, au moment où celui-ci passera le cap des 40 ans. En attendant, et ce n’est pas le moindre des paradoxes, c’est une traileuse qui va apporter au CABB son premier titre national. Etrennant la course nature en mai 2012 après avoir été l’une des vedettes, de 1992 à 1998, de l’équipe suisse de kayak, Caroline Chaverot empoche en effet l’argent aux 1ers Championnats de France de Trail Long, disputés et remportés par Stéphanie Duc le 6 octobre 2013 à Gap.
Son irruption dans la quatrième ville de l’Ain se fera en deux temps trois mouvements. Elle coïncide avec la volonté de Didier de jouer également la carte trail, suite à son entretien impromptu avec l’auteur de ces lignes, survenu le 28 septembre à l’occasion de la traditionnelle soirée de l’ASJ 74 qui récompense chaque année les perfs de ses pensionnaires. Alors qu’elle venait de signer avec Tobesport, Caroline, contactée précipitamment par les dirigeants bellegardiens, se ravisera pour intégrer in extremis, en l’occurrence le 4 octobre, le CABB.
Un an après, précisément le 26 septembre 2014 à Buis-les-Baronnies, elle entérine sa fulgurante ascension en décrochant l’or sur ces mêmes France de trail. Mais contrairement à Gap, elle n’est pas la seule à être présente et à se mettre en évidence chez les Cabbistes (3), qui visent ni plus ni moins le titre par équipes sur les courte et longue distances. En effet, Didier s’est donné les moyens pour réussir en incorporant une bien belle brochette à laquelle s’ajoutent les espoirs Thomas Janichon et Damien Humbert, licenciés à Bellegarde, respectivement depuis 2011 et 2012 :
– Les prometteuses Corail Bugnard (en janvier), auréolée par sa victoire sur Stéphanie Duc en août 2013 au Revard (sur la course nature de 21 km), et Lorène Montegani (en septembre), forte de ses coups d’éclat à Samoëns (1ère sur le 31 km), à Avoriaz (3ème sur le 21 km) puis au Bélier (4ème).
– Les coureurs confirmés que sont Alexandre Hayetine et son père Denis (en mars), Martial Collomb et sa dulcinée, la Népalaise Manikala Rai (en avril), Ludovic Pommeret et Rémi Voisin (en mai), enfin Ludovic Pellé (en septembre).
Mission quasiment accomplie ! Pour sept dixièmes de secondes (!), les Cabbistes enlèvent le 23 km devant Coureurs du Monde en Isère grâce à El Madi (5ème), Pellé (16ème), Thérisod (21ème) et Bugnard (5ème dame). Et échouent, pour quatre secondes, sur le 60 km, terminant seconds derrière l’Entente Athlétique de Grenoble grâce à Pommeret (3ème), Alexandre Hayetine (11ème), Chaverot (1ère dame) et Denis Hayetine (40ème).
De telles prouesses collectives, les trailers n’en rééditeront plus aux France, à fortiori avec l’absence de Pommeret (blessure au mollet en 2015, UTMB en 2016, CCC en 2017) et de Chaverot (UTMB puis Aiguilles Rouges en 2015, UTMB en 2016 et 2017). Et jamais plus on ne reverra dans leurs troupes un bloc aussi soudé, aussi homogène, aussi convivial.
On n’en soulignera pas moins le 5ème rang des Bellegardiens, en 2015 au Mont-Dore, sur les France de trail long, à la faveur des prestations de Benoît Charles-Mangeon (21ème), Voisin (68ème), Collomb (93ème) et Rai (18ème dame). Avec mentions pour Voisin et Rai qui, un mois plus tôt, se classaient respectivement 90ème sur l’UTMB et 6ème fille sur la CCC.

Pommeret et Chaverot au sommet de l’Olympe
Journée faste pour le CABB, le 26 septembre 2014 est également ponctué par les succès, sur trail long, de Denis Hayetine chez les quinquas et de Joris Milleret en open, et sur trail court, par la 2ème position de Pellé chez les quadras. Enfin, la breloque en bronze autour du cou de Pommeret lui ouvre les portes de l’équipe de France dans l’optique des Mondiaux 2015 à Annecy où il finira 5ème. Deux autres sélections s’ensuivront : les Mondiaux 2016 à Gerês au Portugal (5ème) et ceux de 2017 à Badia Prataglia en Italie (6ème).
Quant à Caroline, elle n’a pas attendu son triomphe à Buis-les-Baronnies pour pouvoir enfiler le maillot frappé du coq, le cavalier seul réalisé quatre mois auparavant sur la Maxi-Race du Lac d’Annecy lui permettant en effet d’insérer le gratin tricolore. Vaincue par Nathalie Mauclair qui la relègue à 2’22 sur cette même Maxi-Race, théâtre des Mondiaux 2015, elle efface cette déception aux Mondiaux de 2016 au Portugal qui lui reviennent devant l’Espagnole Azara Garcia Salmones. Et ce trois mois après avoir raflé les Mondiaux de skyrunning en Espagne.
Mais le plus bel exploit qu’enregistre le CABB de la part de Caroline mais aussi de Ludovic Pommeret est sans conteste leur épopée victorieuse sur l’UTMB 2016, signant ainsi le premier doublé pour un club FFA dans l’histoire du géant montblanais. 50ème aux Chapieux (km 50), accusant alors un retard de près d’une heure sur l’avant-garde en raison de douleurs gastriques, Ludo réussira une époustouflante « remontada », la disparition de ses maux de ventre au moment de démarrer l’ascension du col de la Seigne (km 60) décuplant ses forces. Les rênes, il les saisira définitivement dans la grimpée vers Catogne (entre les km 142 et 147,5), et ce après avoir déposé l’Américain Zach Miller qui caracolait en tête une fois passé Saint-Gervais (km 20).
Si son succès semblait improbable au vu de sa cauchemardesque première partie, celui engrangé par Caro était davantage prévisible, du moins apparemment, la Franco-Helvète prenant d’emblée les manettes pour, in fine, ne plus les lâcher. A l’arrivée, elle ne devancera toutefois que de sept petites minutes son inoxydable dauphine en la personne de la Suissesse alémanique Andrea Huser. Ce fait d’armes lui assure au final sa mainmise sur l’Ultra Trail World Tour (4) après avoir gagné la Transgrancanaria puis le Madeira Island, faisant d’elle la numéro 1 mondiale de l’ultra-trail.

La passe de deux pour le trailer Fleureton…
Connu pour ses deux titres de vice-champion d’Europe de triathlon, recueillis en 2005 et 2006, Cédric Fleureton est la troisième star, avec Chaverot et Pommeret, à faire les beaux jours du CABB. Enrôlé en septembre 2015, suite à sa victoire intervenue en mai sur la Montée du Crêt d’Eau, concoctée par son futur club, il décroche haut la main les Championnats de France de Trail Court 2015 au Mont-Dore puis 2016 à Saint-Martin-Vésubie (5). Une double consécration qui s’ajoute à sa première médaille d’or, obtenue en 2014 à Buis-les-Baronnies sous les couleurs de l’Athlé Calade Val-de-Saône. Sa carte de visite s’enrichira d’une 3ème place aux Mondiaux de trail 2017 en Italie, consécutive à son succès à Saint-Martin-Vésubie en 2016.

… idem pour le vertical runner Philipot et ses acolytes
Le CABB est également à l’honneur sur kilomètre vertical. Un constat nullement surprenant lorsqu’on sait qu’il s’est entiché de cinq des meilleurs spécialistes hexagonaux : Jean-François Philipot (record en 31’17 en 2015 au Grand Serre), Tao Quemere (record en 31’31 en 2016 au Grand Serre) ; Adrien Perret (record en 32’04 en 2014 à Fully) ; Swann Juillaguet (record en 34’06 en 2016 au Grand Serre) ; Jessica Pardin (record en 38’16 en 2017 à Fully).
Les résultats ne se feront pas attendre, avec, en 2015 et 2016, deux titres de champion de France en solo avec Philipot, et deux autres par équipes. Sans oublier la 3ème marche collective en 2017. Dans le détail, cela donne :
– 2015 à Aulus-les-Bains : Philipot (1er), Perret (3ème), Pellé (5ème) et Rai (3ème dame). + Pellé (1er V1) et Humbert (1er espoir).
– 2016 à Manigod : Philipot (1er), Quemere (3ème), Perret (5ème) et Catherine Juillaguet (10ème dame). + Swann Juillaguet (2ème espoir), Pellé (2ème V1) et Catherine Juillaguet (1ère V2) (6).
– 2017 à Méribel-les-Allues : Swann Juillaguet (7ème), Robin Cattet (11ème), Pellé (24ème) et Pardin (3ème dame). + Pellé (2ème V1).

Grande première pour le montagnard Fleureton
Les coureurs de montagne ne sont pas en reste, à commencer par Fleureton qui devient en 2016 à Saint-Priest, en Ardèche, le premier master à enlever au bout de la 28ème édition les championnats de France de la discipline.
Aux alentours de la 5ème place après 500 m parcourus, le natif de Lyon prendra peu après les commandes. Le moment fatidique surviendra vers le 2ème km, à l’entame de la première grosse ascension, lorsqu’il largua Julien Rancon et Benjamin Bellamy, respectivement 2ème et 3ème à l’épilogue. Dans un grand jour, il se permettra d’offrir un véritable récital aux nombreux spectateurs présents : départ canon, accélérations dans les bosses, descentes à toute berzingue, relances au « rupteur », bref la panoplie complète du coureur de montagne était de sortie.
On mettra aussi en avant, toujours sur cet opus 2016, la 4ème position occupée par l’escouade bellegardienne, composée, en dehors de Fleureton, de Grégory Gex (28ème), de Pellé (48ème) et de Mathieu Ferrier (58ème).
Sinon, on retiendra les trois prouesses suivantes à l’occasion de différents championnats de France :
– La 10ème place d’El Madi en 2014 au Chambon-Feugerolles en dépit d’un départ raté.
– Le 3ème place par équipes en 2015 au Revard avec Kiday comme leader qui parvient, malgré sa totale inexpérience en la matière, à mystifier tout son monde en se classant 11ème, précédant d’un rang et d’une seconde un certain… Fleureton ! Les trois autres médaillés de bronze ont pour noms : El Madi (17ème), Cattet (34ème) et Thérisod (45ème), El Madi finissant par ailleurs 3ème chez les V1.
– Enfin, le succès en 2017 à Culoz de Thérisod chez les V2.

Cross-country senior : Kiday au septième ciel
L’accumulation de titres en course nature ne fait pas oublier à Didier sa principale ambition qui reviendra comme un leitmotiv quasi obsessionnel : prospérer sur les terrains gras du cross-country, avec à la clef des perfs individuelles chez les seniors, et plus encore la victoire collective chez les vétérans.
Pour cela, il ne va rien laisser au hasard, organisant ainsi en plein hiver des stages d’une semaine en Espagne ou au Maghreb (7). Le but est double : affiner la préparation physique des crossmen en multipliant les séances d’intensité sur piste et en nature ; mais aussi raffermir la cohésion du groupe.
Par ailleurs, il cherche à consolider à partir de l’automne 2014 l’équipe senior dans l’idée, là aussi, de l’amener sur la plus haute marche, mais dans un avenir un peu plus lointain. Il engage ainsi en septembre le Portugais Sérgio Dias, semi-marathonien dans l’âme (record en 1h06’33 en 2013 à Uster). Puis en décembre l’ex-triathlète et néo-trailer Jeffrey Fleury, et sur conseil de Kiday, le Marocain Reda Jaafar, spécialiste du 1500 m (record en 3’46’’96 en 2013 à Marrakech), qui à son tour amène en janvier 2015 son compatriote Hicham Chemlal. Surdoué, ce junior a été l’auteur en 2014 d’une marque référence en 8h41’00 sur 3000 m steeple. Un an auparavant, il avait été sacré, chez les cadets, champion du Maroc de cross-country.
Parallèlement, le président cabbiste s’attache les services, en novembre 2014, de la Marocaine Amina Mhih qui donne ainsi un peu plus de poids aux crosswomen où n’émergent que Chamiot-Poncet et Bugnard. Malgré une entame tonitruante qui démontre sa vélocité (16ème en 17’00 sur l’Escaladélite), ses prestations mitigées lors des Régionaux (8ème) et des Inter (12ème), opus 2015, inciteront Didier à ne pas la retenir pour les France, d’autant plus qu’elle réside au même moment dans son pays natal.
In fine, seuls trois seniors masculins ont su tirer leur épingle du jeu aux championnats de France :
– El Madi, 50ème sur le cross élite en 2014 au Pontet. Un très joli cadeau pour sa tournée d’adieux chez les 23-39 ans !
– Jaafar, 12ème sur le cross court en 2015 aux Mureaux. Une déception pourtant qu’il ne cachera pas, lui qui entrevoyait le top 5. Après un démarrage au quart de tour qui le propulsait en 4ème position, le protégé d’Abdelatif Chemlal (8) se tordait la cheville, fragilisée par une foulure contractée trois jours avant les Départementaux à Bellegarde, ce qui l’obligeait à faire un strapping à l’issue de sa cavalcade. Il est clair qu’il pouvait rendre une toute autre copie, eu égard à son potentiel. Un potentiel qui éclatera au grand jour à loccasion du cross élite des France 2017 à Saint-Galmier, en terminant 3ème pour le compte d’Amiens Université Club.
– Kiday, 18ème sur le cross élite en 2016 au Mans. Assurément, l’apogée de sa carrière ! Un exploit qui ne passera pas inaperçu puisqu’il fallait remonter au 12 mars 2006 pour observer, à ces mêmes France, un crossman de l’Ain plus performant lorsqu’un certain… El Madi, sociétaire alors de l’Union Sportive Oyonnax (USO), avait conclu à Challans au 17ème rang.
Ce résultat ne faisait que refléter ses progrès constants depuis son installation à Bellegarde. Preuve en est qu’il bonifiait après coup ses temps étalon sur 10 bornes (29’47 en octobre 2016 à Lausanne), puis sur semi (1h06’41 en 2017 à Bourg-en-Bresse en se classant 12ème aux France). Sa 21ème place, acquise en 22’05, en décembre 2016 sur l’Escaladélite sera à l’avenant.
Quant à Chemlal, il était contraint, le 1er mars 2015 aux Mureaux lors des France de cross junior, à l’abandon après avoir chuté assez lourdement. Trois mois et demi plus tard à Rabat, sa ville d’adoption, il pulvérisait le record de l’Ain du 3000 m steeple en… 8’28’’78, soit une perf de niveau IB ! Ce qui ne l’empêchera pas de quitter le CABB aussi vite qu’il était venu, et ce en compagnie de Jaafar.
Ce double départ, en septembre 2015, sans compter celui de Bakhiri un an auparavant, sonne le glas, du moins à moyen terme, des intentions de Didier de lorgner un podium par équipes dans la catégorie senior. Et ce n’est pas l’irruption en septembre 2015 d’Otmane Belharbazi, en provenance de l’Entente de Haute Alsace, qui changera la donne. Accouru pour coacher la section Jeunes, ce demi-fondeur chevronné (records en 1’48’’84 sur 800 m en 2009 à Argentan et en 3’35’’93 sur 1500 m en 2013 à Oordegem) n’arrivera pas à convaincre, pliant bagages dès août 2016, en même temps que Dias.   
In fine, la disparité et l’instabilité du groupe senior ne peut qu’inciter Didier à tout miser sur les quadras.

Cross-country vétéran : le brelan d’as
Des quadras avec qui le dirigeant bellegardien va tout partager, avec qui il va se fondre, avec qui il va tisser patiemment sa toile, en l’occurrence la toile de la fraternité et de l’abnégation. Trois ans et demi seront ainsi nécessaires pour construire une puissante escouade, à la fois unie, homogène et talentueuse. Trois atouts maîtres qui conditionneront le succès final en février 2017.
Au sein de ce cénacle, s’imposeront Stany Paumier (de 2014 à 2017), El Yazid El Madi (de 2015 à 2016), enfin Paul Waroquier (en 2017). Un trio qui, tant sur le plan athlétique que sur le plan relationnel, enchantera Didier qui le leur rendra bien en forgeant de solides liens d’amitié à l’occasion des entraînements, des stages, des compètes ou encore d’échanges à bâtons rompus.
Natif d’Evian-les-Bains avant de grandir à Tours, Paumier va vivre dès 2009 une longue histoire d’amour avec le cross qui, neuf ans plus tard, n’est toujours pas refermée. Préalablement à sa venue au CABB, il a ainsi crevé l’écran en 2013 en finissant 12ème pour ses premiers France vétérans, coïncidant avec sa dernière saison à Saint-Ju. Une saison où il avait établi à Fleury-les-Aubrais son record sur 10 km en 30’45 (9), jamais annihilé depuis.
Outre ses actes de bravoure sur les terrains gras et l’asphalte, ce sapeur-pompier professionnel chamoniard, domicilié à Cluses, dispose d’une stature nationale en duathlon. Il signe ainsi en 2011 à Châteauroux sa meilleure prestation aux championnats de France de courte distance élite en arrachant la 8ème position. Chez les masters, il écume les titres, d’abord de vice-champion de France, en 2013 à Besançon et en 2014 à Albertville, ensuite de champion de France en 2015 à Embrun. En dehors de la course à pied et du duathlon, il excelle dans le bike and run où il conquiert à Guéret les France élite 2014.
Enraciné dans l’Ain depuis son arrivée à l’USO en 2005, El Madi incarne quant à lui la polyvalence, et à la perfection, disposant en effet de solides références dans ces disciplines ô combien disparates que sont :
– Le cross : sur les France élite, 17ème en 2006 à Challans, 34ème en 2007 à Vichy, enfin 50ème en 2014 au Pontet.
– La piste : 9’19’’9 sur 3000 m steeple en 2005 à Vénissieux ; 14’53’’30 sur 5000 m en 2005 à Oyonnax.
– La route : 30’39 sur 10 km en 2005 à Lyon ; 1h04’33 sur 20 km en 2009 à Lausanne ; 1h07’43 sur semi en 2008 à Gray.
– La course de montagne : sur les France, 10ème en 2014 au Chambon-Feugerolles puis 17ème en 2015 au Revard.
– Le trail court : sur les France, 5ème en 2014 à Buis-les-Baronnies.
Enfin, avec Waroquier, on a affaire à un pistard pur jus qui, contrairement à Paumier et El Madi, s’adonne au cross avec parcimonie. Depuis 2017, il figure ainsi parmi les meilleurs demi-fondeurs européens dans la catégorie 40-44 ans comme le démontrent les faits d’armes suivants :
– En février à Val-de-Reuil, deux titres de champion de France en salle sur 1500 et 3000 m.
– En mars à Milan, un record de France sur le mile en 4’26’’24.
– En juin à Arles, un titre de vice-champion de France sur 1500 m.
– En juillet à Aarhus, le bronze aux championnats d’Europe sur 3000 m steeple.
De même, on relèvera son record sur 10 bornes en 32’37, accompli à Uster en 2015.
Parallèlement, ce Vetrazien (10) a coaché de nombreux coureurs de niveau national. Enfin, il a publié le 12 octobre dernier un livre intitulé « L’art de gagner » où, s’inspirant de philosophie orientale, il orchestre une plongée saisissante dans le mental du sportif.
Ce brelan d’as va jouer un rôle déterminant aux France dans l’attribution des trois podiums collectifs. Qu’on en juge :
– Paumier : 6ème (2ème Cabbiste) en 2015, 15ème (2ème Cabbiste) en 2016, 7ème (1er Cabbiste) en 2017.
Notons qu’en 2014, pour sa première saison avec le CABB, il terminera aux France 21ème (2ème Cabbiste derrière Carassus, 16ème), et ce en dépit d’une méchante contracture au mollet, survenue quatre jours avant les Régionaux où il fera 2 derrière Pellé, le privant finalement des Inters.
– El Madi : 4ème (1er Cabbiste) en 2015, 7ème (1er Cabbiste) en 2016, 35ème (5ème Cabbiste) en 2017 (11).
– Waroquier : 15ème (3ème Cabbiste) en 2017.

Cross-country vétéran : première moisson
C’est aux Mureaux, le 1er mars 2015, que l’équipe vétérane honore son premier rendez-vous avec les France. Transcendée par l’enjeu, elle récolte de justesse la médaille de bronze, quatre petits points la séparant de leurs poursuivants immédiats, les Gardois d’Alès Cévennes Athlétisme. Totalisant 156 points, elle est en revanche nettement devancée par les Picards de l’Entente Oise Athlétisme (64 points) et les Nordistes de l’Association des Coureurs de Fond du Cateau (81 points).
Toujours est-il que le CABB devient la première formation rhônalpine à grimper sur le podium vétéran depuis 2002, date à laquelle l’Entente ASPTT Lyon – Association Sportive Universitaire Bron s’était hissée sur la 2ème marche.
Cette heure de gloire, on la doit d’abord à son premier de cordée El Madi qui s’adjuge la 4ème place. Un top 5 dont étaient privés les Rhônalpins à compter de 1996, année qui avait vu Jacques Maréchet, enfilant alors la tunique de l’ASPTT Lyon, repartir de Carhaix avec le bronze autour du cou. Quant aux autres Bellegardiens, ils auront pareillement tenu leurs rangs, qu’il s’agisse de Paumier (6ème), Pellé (51ème) et Robin (95ème), sans oublier Thérisod (112ème).
Objectif finalement atteint pour Didier qui n’avait pas hésité à mettre dans la balance sa démission en cas d’échec, estimant trop importante sa contribution financière pour ne pas engranger de résultats significatifs. Apprenant la prouesse de ses poulains, il s’exclamera avec l’humour qu’on lui connaissait : « Je sauve ma tête pour… quatre misérables points ! »

10 km vétéran : un bonheur ne vient jamais seul
A peine les lampions du cross-country éteints que les quatre mousquetaires cabbistes vont refaire parler d’eux, et de quelle manière s’il vous plaît ! A l’occasion des Championnats de France des 10 km qui s’invitent à Aix-les-Bains le 19 avril 2015, ils échangent en effet le bronze contre l’argent. Au terme d’une belle bagarre, ils s’intercalent entre l’Entente Oise Athlétisme (1ère en 2h06’36), de nouveau sur le pont, et leurs amis mais en même temps adversaires de l’Entente Athlétique Bressanne (3ème en 2h12’15). Totalisant 2h09’36, les Bellegardiens recueillent les résultats suivants :
– El Madi : 7ème en 31’44.
– Paumier : 15ème en 32’07.
– Pellé : 27ème en 32’30.
– Robin : 55ème en 33’17.

Cross-country vétéran : deuxième breloque avant…
Mais le but ultime de Didier demeure plus que jamais la conquête du titre en cross. Peine perdue le 6 mars 2016 au Mans où il doit de nouveau se satisfaire d’une deuxième médaille en bronze avec un effectif ric-rac, dépourvu en effet de la moindre doublure. S’il peut toujours compter sur les deux hommes forts que sont El Madi et Paumier, il se sépare en revanche de Robin avec qui il ne s’entend plus pour le remplacer, et ce sera la surprise du chef, par Pommeret qui fait ainsi des infidélités à sa sacro-sainte saison de trail blanc et de ski-alpinisme. Quant à Pellé, il est à la veille du rendez-vous très loin de son pic de forme.
Toujours intouchable, l’Entente Oise Athlétisme empoche le jackpot (101 points) devant Alès Cévennes Athlétisme (178 points) qui dame cette fois-ci le pion à Bellegarde (195 points). Suffisant toutefois pour repousser à 24 points l’Association des Coureurs de Fond du Cateau.
Comme prévu, El Madi et Paumier demeurent des valeurs sûres après avoir bouclé leurs chevauchées, respectivement en 7ème et 15ème positions. 11ème aux Inters puis 76ème à ces France, Pommeret, en guerrier qu’il est, n’a pas démérité pour son baptême du feu. Enfin, Pellé limite la casse en se classant 97ème.

… l’apothéose
Concourue le 26 février 2017 à Saint-Galmier, la troisième finale sera la bonne ! Pour mettre toutes les chances de son côté, et ainsi décrocher le gros lot, le Lion de Guinée, comme le surnommaient avec affection ses protégés, est parfaitement conscient qu’il doit remanier son escouade, sans pour autant faire des folies. Dès septembre, il recrute Waroquier qui va jouer un rôle capital, en tant qu’athlète bien sûr mais aussi comme meneur d’hommes, transmettant ainsi ses valeurs, ses connaissances, son vécu, sa flamme. Puis engage en décembre le Franco-Congolais Patrick Tambwé Ngole, auteur de marques références sur 10 km en 28’57 (en 2004 à Pantin), sur semi en 1h00’21 (en 2004 à Tarbes) et sur marathon en 2h07’30 (en 2012 à Tibériade).
D’autre part, Didier parvient à convaincre Fleureton de disputer les France, ce qui n’avait pas été le cas en 2016. Enfin, il dispose de deux suppléants, à savoir Pommeret et Pellé, prêts à pallier la moindre défaillance des quatre favoris, à savoir El Madi, Paumier, Fleureton et Waroquier. Prêts surtout à monter sur la boîte, El Madi et Waroquier ne pouvant y grimper concomitamment, le premier ayant la nationalité marocaine, le second étant muté.
Sans contestation possible, les Cabbistes étaient au-dessus du lot. Comptabilisant 70 points, ils dominent en effet largement la Société Culturelle Omnisports Saint-Marguerite Marseille (131 points) et Alès Cévennes Athlétisme (213 points). A vrai dire, on n’avait plus vu de triomphe rhônalpin depuis 1998, le titre tombant alors dans l’escarcelle des vieux briscards de l’ASPTT Lyon.
Les héros du jour se classent de la façon suivante :
– Paumier, 7ème : il escomptait le top 5, voire le podium, qui au final se sont joués à pas grand chose.
– Fleureton, 10ème : pour sa reprise, il est parti de très loin avant de conclure en trombe.
– Waroquier, 15ème : visant le top 30, il a mis à profit ses qualités de pistard pour se montrer à son avantage sur un parcours plat et au sol dur.
– El Madi, 35ème : victime d’une carence en fer, il n’a pu donner sa pleine mesure.
– Pommeret, 38ème : a fait le maximum. La preuve, il gagne 38 places par rapport à 2016.
– Pellé, 63ème : une entame prudente avant de revenir progressivement.
Mais seuls les trois premiers et Pommeret marqueront des points pour le classement collectif. Un point du règlement que semble négliger Waroquier : « Sur le papier, une équipe, c’est six coureurs. Mais pour gagner, il faut bien plus que cela. Car ce titre et cette médaille, on les doit aussi aux absents de ce championnat de France qui ont contribué pleinement à la qualification du CABB. De toute évidence, sans eux, rien n’aurait été possible. Je pense bien sûr à Patrick Tambwé Ngole (12) et à Jérôme Wery (13) qui, in fine, nous ont permis de l’emporter. Oui, plus que jamais, ils font partie intégrante de l’équipe qui est championne de France. »
Indubitablement, cet esprit de corps dont témoigne Waroquier aura été la clef de voûte de cette escouade qui, quoi quil advienne, laissera une trace indélébile dans l’histoire du cross vétéran.

Courses bellegardiennes
En accédant à la présidence du CABB en août 2013, Didier va s’immerger aussi dans l’organisation de pas moins de cinq courses hors stade, et même six en comptabilisant les Championnats de l’Ain de Cross-Country qui électriseront Bellegarde le 11 janvier 2015. A l’exception de la Voie du Tram, placée sous l’égide de la section Loisirs, son but premier est de réaliser des bénéfices pour financer l’onéreuse section Elites. En négligeant les sponsors, il ne tirera cependant aucun profit de ces manifestations qui, dès lors, changeront d’objectif en mettant en valeur les territoires traversés.
La paternité du Trail de la Michaille, de la Corrida de Bellegarde et des championnats de l’Ain de cross lui revient incontestablement. Sinon, il appuie sans fard la résurrection de la Montée du Crêt d’Eau dont l’ultime cuvée remonte à 2010 (14). Il assiste notamment, le 2 juillet 2014 à Gex, à une réunion cruciale avec les autorités de la réserve naturelle nationale de la Haute Chaîne du Jura que pénètre sur 4 km l’épreuve. Trois mois et demi plus tard, lesdites autorités avalisent la relance de cette course de montagne, moyennant des concessions de la part des dirigeants cabbistes (tracé qui emprunte exclusivement le sentier balisé du Tour de la Valserine, participation limitée à 250 concurrents, etc).
La reconnaissance du parcours, quelques semaines avant le jour J, fixé au 17 mai 2015, est l’occasion pour cet habitant du pays bellegardien d’arpenter pour la première fois le massif du Crêt d’Eau qui ne le laisse pas indifférent. Avec enthousiasme, il approuve en décembre 2015 l’entrée de cette épreuve au sein du fameux Challenge National de Courses en Montagne. Par ailleurs, il se met à espérer un retour des championnats de France de la discipline qui s’étaient invités en 2002. Raison pour laquelle il étrenne en octobre 2015 un itinéraire alternatif qui évite la réserve naturelle, et ainsi permettrait une affluence illimitée, condition sine qua non pour obtenir ces France. Enfin, il persuade Philipot, double champion de France de kilomètre vertical (2015-2016), d’être le parrain du cru 2017, programmé le 23 juillet.
Autre rendez-vous qu’il soutient fermement dès 2015, le Trail de la Valserine qui rénove en profondeur la Voie du Tram. Distance mais surtout dénivelé sont majorés (15) tandis que le parcours est opportunément détourné vers ces joyaux de la nature que sont : à Bellegarde, les Pertes de la Valserine ; à Champfromier, la Pierre Percée puis les rives de la Valserine entre l’usine hydro-électrique de Sous-Roche et le pont du Dragon. Extasié par la beauté sauvage de ces sites qui lui étaient étrangers, il ne se lasse pas d’emprunter à trois reprises, avant l’édition princeps du 22 octobre 2017, la portion sillonnant la commune de Champfromier. En outre, il intègre la délégation du CABB qui est reçue aussi bien en mairie de Bellegarde qu’à celle de Champfromier. L’afflux de 142 convives, soit la cinquième meilleure participation depuis 1993 sur la Voie du Tram (16), et ce en dépit d’une comm’ tardive, n’a pu que le réjouir, d’autant plus que l’itinéraire a suscité l’unanimité, ou presque, en sa faveur.
En revanche, s’il cautionne la renaissance, après trois ans d’interruption (17), du Défi de Fort-l’Ecluse, concocté conjointement par le CABB et l’association gessienne Trail The World, il s’oppose vainement à la disparition du contre-la-montre et du format de poche auxquels il était attaché. Pourtant, la nouvelle mouture (18) a fait consensus, à tel point qu’elle a atomisé le 19 novembre 2017 le record d’affluence (500 inscrits, soit le quota fixé par les organisateurs), faisant de ce 11ème Défi la course nature la plus populaire dans l’histoire du pays de Gex.
Pour pouvoir orchestrer le Défi, Didier a fait don du Trail de la Michaille à l’association Run Valserine, apparue le 30 septembre 2016 à partir d’une scission de la quasi-totalité de la section Loisirs du CABB, qui dénonçait le poids hégémonique de la section Elites. On saluera la grandeur d’âme de Didier, fidèle à sa réputation de gentleman. Mais pour lui, il était logique de confier ce trail à Run Valserine dont le siège est localisé à Châtillon-en-Michaille, précisément dans la commune qui sert de camp de base à cette événement.
Enfin, il donne son blanc-seing à la création, le 4 mars 2015 à Vulbens, du Challenge des Trails du Haut-Rhône qui associe les cinq manifestations suivantes : le Trail de la Michaille dans l’Ain ; les Princes en Foulées, le Trail de Musièges, le Trail du Vuache et le Cross de la Semine en Haute-Savoie (19). Les cinq organisations s’assignent une double mission : booster l’affluence de leurs courses ; se faire l’écho des splendeurs naturelles que regorgent les contrées accueillant leurs épreuves.

Epilogue
Craignant une certaine usure, désirant se consacrer davantage au théâtre, Didier a préféré, le 10 juillet dernier, renoncer à la présidence de son club fétiche qu’il avait d’ailleurs failli quitter, pour les mêmes motifs, un an auparavant. Il n’en souhaitait pas moins continuer à animer le groupe élite, centré sur le cross, la route et la piste.
Mais la nouvelle présidente, Chrystelle Lassalle Ghendir, et son équipe ont décidé d’axer résolument leur action sur la formation des jeunes pousses et l’organisation de quatre courses. Une section Elites, désormais dénommée « Compétition », n’en est pas moins maintenue même si elle concerne essentiellement le trail (20). Du coup, Didier avait approché les dirigeants de l’Athlé Saint-Julien 74 pour revenir au sein de cette formation afin de monter une section élite masculine.
Aujourd’hui, ce croisé de l’athlétisme n’est plus. Mais sa mémoire, elle, est plus vivante que jamais au regard notamment de l’incroyable élan qu’il a impulsé au CABB durant les quatre folles années de sa présidence.

François Vanlaton pour le compte également du site Web de l’Athlé Saint-Julien 74, en date du dimanche 21 janvier 2018 :
http://www.asj74.org/didier-traore-par-f-vanlaton/

Dans le chapitre intitulé « Un personnage multi-facette », les deux paragraphes consacrés, le premier au théâtre, le second aux claquettes et au modern jazz, sont partiellement tirés d’un article non signé. Celui-ci figure dans le quotidien « Le Dauphiné Libéré », édition Bellegarde et Pays de Gex, en date du samedi 30 décembre 2017. 
Dans les deux chapitres intitulés « Du statut de cycliste à… » et « … celui d’athlète… », les propos tenus par Didier, apparaissant en italique, ont été recueillis par Clémence Hominal. Ils figurent dans un article publié dans les hebdomadaires « Le Pays Gessien » et « La Tribune Républicaine », en date du jeudi 19 avril 2012. Un tant soit peu, je me suis permis de les amender littérairement parlant.

(1) A partir de 2009, Didier Traoré s’est licencié dans les trois structures suivantes :
Le Club Athlétique du Bassin Bellegardien (formation de la Fédération Française d’Athlétisme), de 2009 à 2011 puis de 2013 à 2017.
Amicourse (association dont le siège est à Gaillard), de 2009 à 2013.
L’Athlé Saint-Julien 74 (formation de la Fédération Française d’Athlétisme), de 2011 à 2013.
(2) Les « Trois Glorieuses » font référence aux trois mémorables journées qui ont vu l’équipe master de cross-country du Club Athlétique du Bassin bellegardien décrocher, à l’occasion des championnats de France, les médailles suivantes :
– Le bronze, le 1er mars 2015 aux Mureaux.
– De nouveau le bronze, le 6 mars 2016 au Mans.
– Enfin l’or, le 26 février 2017 à Saint-Galmier.
(3) Le Cabbiste est le nom attribué au sociétaire du Club Athlétique du Bassin Bellegardien.
(4) L’Ultra Trail World Tour est un circuit international qui renfermait en 2016 12 manches, toutes égales ou supérieures à 100 km. Mais seules les trois meilleures prestations étaient retenues dans le classement final.
(5) En dehors du triomphe de Cédric Fleureton, les Championnats de France de Trail Court, disputés le 3 septembre 2016 à Saint-Martin-Vésubie, sont marqués par l’action d’éclat d’un autre Cabbiste en la personne de Robin Juillaguet qui se classe 8ème au scratch et 1er espoir.
(6) A vrai dire, la quinqua Catherine Juillaguet a terminé 2ème de sa catégorie aux Championnats de France de Kilomètre Vertical, concourus le 16 juillet 2016 à Manigod. Mais la lauréate Maryanna Tremaine étant Anglaise, la Bellegardienne sera bien déclarée championne de France master 2.
(7) En tant que président du Club Athlétique du Bassin Bellegardien (CABB), Didier Traoré a mis en place, au coeur de la saison de cross-country, trois stages d’une semaine destinés à ses protégés :
– Du 18 au 25 janvier 2014 à Lloret del Mar (Espagne), les participants étant Hamza BakhiriMajid El QuadiAbdesalam KidayStany PaumierPhilippe Robin, Gilles Segris et Julien Wartel.
– Du 10 au 17 février 2015 à Oujda (Maroc), les participants étant El Yazid El MadiReda Jaafar, Kiday, Paumier et Ludovic Pellé.
– Du 1er au 8 janvier 2017 à Djerba (Tunisie), les participants étant Sébastien Giani, Paumier, Paul Waroquier et Romain Adam, unique athlète non affilié au CABB, étant licencié au Club Athlétique d’Ambilly.
(8) Entraîneur du Marocain Reda Jaafar, son compatriote Abdelatif Chemlal, né le 11 janvier 1982, a été un spécialiste du 3000 m steeple. Réalisée le 28 juillet 2009 à Monaco, sa marque référence s’élève à 8’15’’63. On ajoutera que l’Association Internationale des Fédérations d’Athlétisme l’a suspendu pour dopage entre décembre 2004 et décembre 2006.
(9) En réalité, les 30’45 accomplis par Stany Paumier le 30 juin 2013 à l’occasion du 10 km de Fleury-les-Aubrais, dénommé « La Fleuryssoise », ne sont pas homologués, l’épreuve n’étant pas classante et qualificative. Son meilleur chrono sur 10 bornes, du moins officiellement, n’est donc pas celui-là mais celui réalisé à Cluses le 25 avril 2010 en 31’29.
Néanmoins, je retiens ses 30’45 comme record, le 10 km de Fleury-les-Aubrais mesurant bien la distance adéquate.
(10) Le Vetrazien est le nom donné aux résidents de Vétraz-Monthoux.
(11) En vérité, El Yazid El Madi a franchi la ligne en 4ème position chez les Bellegardiens lors des Championnats de France Masters de Cross-Country qui ont enflammé Saint-Galmier le 26 février 2017. Mais le règlement de la Fédération Française d’Athlétisme stipule que le classement par équipe ne retient que les quatre premiers comptant tout au plus une recrue ou un étranger.
El Madi disposant de la nationalité marocaine et Paul Waroquier ayant le statut de muté qui termina 3ème Bellegardien, la 4ème et ultime place cabbiste est revenue du même coup à Ludovic Pommeret.
(11) En 2017, Patrick Tambwé Ngole a fini, sur l’épreuve de cross-country réservée aux masters hommes, 11ème des championnats Pré-Régionaux Est en Auvergne-Rhône-Alpes. 
(12) En 2017, Jérôme Wery s’est classé, sur l’épreuve de cross-country réservée aux masters hommes en Auvergne-Rhône-Alpes, 41ème des championnats Pré-Régionaux Est puis 94ème des championnats Régionaux. 
(13) La Montée du Crêt d’Eau était organisée entre 1999 et 2010 par l’association Bellegarde Vals’Running.
(14) Les dimensions du Trail de la Valserine et de la Voie du Tram sont les suivantes :
– Trail de la Valserine (2017) :
Longueur : 22,6 km.
Dénivelé : 1100 m positifs et 820 m négatifs.
– Voie du Tram (jusqu’en 2015) :
Longueur : 16 km.
Dénivelé : 400 m positifs et 100 m négatifs.
(15) Les chiffres de la participation sur la Voie du Tram entre 1986 et 1992, en 1994, enfin en 1997, sont introuvables.
(16) Le Défi de Fort-l’Ecluse était orchestré entre 2004 et 2013 par l’Office de Tourisme de Collonges et sa Région.
(17) Les dimensions de la nouvelle et de l’ancienne formule du Défi de Fort-l’Ecluse sont les suivantes :
– Nouvelle formule (2017) :
Longueur : 15,8 km.
Dénivelé : 820 m positifs et 840 m négatifs.
– Ancienne formule (2004-2013) :
Longueur : 5,4 km.
Dénivelé : 330 m positifs.
(18) Le Challenge des Trails du Haut-Rhône agrège en 2018 huit épreuves :
– Trois dans l’Ain : le Trail de la Michaille à Châtillon-en-Michaille, le 25 mars ; le Défi de Fort-l’Ecluse à Léaz, le 29 avril ; le Trail de la Valserine entre Bellegarde et Champfromier, le 21 octobre.
– Une en Savoie : la Course des Fougueurs à Serrières-en-Chautagne, le 3 mars.
– Quatre en Haute-Savoie : les Princes en Foulées à Seyssel, le 21 avril ; le Trail de Musièges, le 23 septembre ; le Trail du Vuache à Vulbens, le 14 octobre ; le Cross de la Semine à Saint-Germain-sur-Rhône, le 28 octobre.
(19) Pour la saison 2017-2018, la section Elite du Club Athlétique du Bassin Bellegardien, dénommée « Compétition », renferme les treize coureurs suivants :
– Caroline Chaverot.
– Stéphanie Manivoz.
– Paul Burette.
– Benoît Charles-Mangeon.
Ludovic Colomb.
– Cédric Delachenal.
– Jeffrey Fleury.
– Morgan Le Guen.
– Franck Manivoz.
 Mathieu Pasero.
– Ludovic Pommeret.
– Simon Senn.
– Frédéric Thérisod.
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PHOTOS :

Didier qui porte ici les couleurs de l’Athlé Saint-Julien 74 était avant tout un pistard.
Sur la piste, Didier qui de nouveau enfile les couleurs de l’Athlé Saint-Julien 74 excellait dans le demi-fond court, en l’occurrence sur 800 et 1500 m.
27ème édition de la Voie du Tram, disputée le 27 septembre 2012 entre Bellegarde et Champfromier.
Rue de la République à Bellegarde, peu après le départ.
Ereinté, Didier (dossard 441) qui cavale alors pour le compte de l’Athlé Saint-Julien 74 devra jeter l’éponge à hauteur des premières habitations de Montanges (km 11). 
Cliché de Jean-Claude Delachenal.
27ème édition de la Voie du Tram, disputée le 27 septembre 2012 entre Bellegarde et Champfromier.
Pont des Pierres (km 9,5).
Didier avec le maillot de l’Athlé Saint-Julien 74.
Cliché de Jean-Claude Delachenal.
Didier et son éternel sourire…
Il défend ici les couleurs du Team Vukicevic en tant que pensionnaire de l’Athlé Saint-Julien 74.Didier en compagnie d’un de ses poulains du Club Athlétique du Bassin Bellegardien en la personne d’El Yazid El Madi, et ce à l’occasion d’une séance d’entraînement, concourue sur la piste en tartan du stade Christophe Lemaitre à Oyonnax. 
30ème édition du Cross de la Semine, disputée le 30 octobre 2016 à Saint-Germain-sur-Rhône.
A 150 m de l’arrivée.
Didier s’appropriera la 33ème place au scratch et la 3ème chez les masters 2.
Il revêt ici le maillot du Club Athlétique du Bassin Bellegardien.
Cliché de Jean-Claude Delachenal.

L’autre passion de Didier : le théâtre.Championnats Rhône-Alpes de cross-country, disputés le 2 février 2014 à Aix-les-Bains.
Vétérans hommes.
Dossard 922 : Stany Paumier (Club Athlétique du Bassin Bellegardien), 2ème.
Cliché de Georges Ongaro (quotidien « Le Dauphiné Libéré »).
Championnats Rhône-Alpes de cross-country, disputés le 2 février 2014 à Aix-les-Bains.
Elites hommes.
– Dossard 914 : El Yazid El Madi (Club Athlétique du Bassin Bellegardien), 12ème.
– Dossard 916 : Abdesalam Kiday (Club Athlétique du Bassin Bellegardien), 14ème.
Cliché de Bernard Suzat (Décines Meyzieu Athlétisme).
Championnats de France de cross-country, disputés le 2 mars 2014 au Pontet.
Vétérans hommes.
Eric Carassus (Club Athlétique du Bassin Bellegardien), 16ème.
Cliché de Philippe Peccate (site Web Normandie Course à Pied).

Championnats de l’Ain de cross-country, disputés le 11 janvier 2015 à Bellegarde.
Cross court hommes.
Reda Jaafar (Club Athlétique du Bassin Bellegardien), au côté de Didier après sa démonstration de force.
Cliché de Julien Trivero (quotidien « Le Dauphiné Libéré »).
Championnats Rhône-Alpes de cross-country, disputés le 25 janvier 2015 à La Tour-de-Salvagny.
De gauche à droite, une belle brochette de Cabbistes :
Philippe Robin, 22ème en solo et 1er par équipes chez les vétérans hommes.
El Yazid El Madi, 1er en solo et 1er par équipes chez les vétérans hommes.
Amina Mhih, 8ème femme chez les élites femmes.
Reda Jaafar, 2ème sur le cross court hommes.
Didier.
Cliché de Serge Rapy (quotidien « Le Progrès »).
Championnats Centre-Est de cross-country, disputés le 8 février 2015 à Pontcharra.
Elites femmes.
Amina Mhih (Club Athlétique du Bassin Bellegardien), 12ème.
Championnats Centre-Est de cross-country, disputés le 8 février 2015 à Pontcharra.
Elites femmes.
Anne-Lise Chamiot-Poncet (Club Athlétique du Bassin Bellegardien), 43ème.
Championnats de France de cross-country, disputés le 1er mars 2015 aux Mureaux.
Vétérans hommes.
Départ.
– Dossard 44 : El Yazid El Madi (Club Athlétique du Bassin Bellegardien), 4ème en solo et 3ème par équipes.
– Dossard 45 : Stany Paumier (Club Athlétique du Bassin Bellegardien), 6ème en solo et 3ème par équipes.
Championnats de France de cross-country, disputés le 1er mars 2015 aux Mureaux.
Vétérans hommes.
Dossard 44 : El Yazid El Madi (Club Athlétique du Bassin Bellegardien), 4ème en solo et 3ème par équipes.
Cliché du site Web Normandie Course à Pied.
Championnats de France de cross-country, disputés le 1er mars 2015 aux Mureaux.
Vétérans hommes.
Dossard commençant par 4 : Ludovic Pellé (Club Athlétique du Bassin Bellegardien), 51ème en solo et 3ème par équipes.
Cliché du site Web Normandie Course à Pied.
Championnats de France de cross-country, disputés le 1er mars 2015 aux Mureaux.
Vétérans hommes.
Dossard 46 : Ludovic Pellé (Club Athlétique du Bassin Bellegardien), 51ème en solo et 3ème par équipes.
Au premier plan à droite : Didier qui l’encourage.
Championnats de France de cross-country, disputés le 1er mars 2015 aux Mureaux.
Vétérans hommes.
Dossard 48 : Frédéric Thérisod (Club Athlétique du Bassin Bellegardien), 112ème.
Championnats de France de cross-country, disputés le 1er mars 2015 aux Mureaux.
Cross court hommes.
Dossard 579 : Reda Jaafar (Club Athlétique du Bassin Bellegardien), 12ème.
Cliché du site Web Normandie Course à Pied.

Championnats de France de cross-country, disputés le 1er mars 2015 aux Mureaux.
Vétérans hommes.
Podium par équipes.
Première médaille pour le Club Athlétique du Bassin Bellegardien qui grimpe sur la 3ème marche, précédé par l’Entente Oise Athlétisme, 1ère, et l’Association des Coureurs de Fond du Cateau, 2ème.
Scène de liesse chez les Cabbistes, avec de gauche à droite :
Didier Robin, 95ème.
Stany Paumier, 6ème.
El Yazid El Madi, 4ème.
Ludovic Pellé, 51ème.
Championnats de France de cross-country, disputés le 6 mars 2016 au Mans.
Masters hommes.
Pour la deuxième année consécutive, le Club Athlétique du Bassin Bellegardien récolte le bronze, derrière l’Entente Oise Athlétisme, 1ère, et Alès Cévennes Athlétisme, 2ème.
Le quatuor cabbiste, avec de gauche à droite :
– Ludovic Pellé : 97ème.
– Stany Paumier : 15ème.
– El Yazid El Madi : 7ème.
– Ludovic Pommeret : 76ème.
Championnats de France de cross-country, disputés le 6 mars 2016 au Mans.
Elites hommes.
Abdesalam Kiday (Club Athlétique du Bassin Bellegardien) réalisera l’une des meilleures perfs de sa carrière en terminant 18ème au scratch et 15ème senior.
Stage effectué du 1er au 8 janvier 2017 à Djerba (Tunisie) afin de préparer, entre autres, les championnats de France de cross-country, programmés le 26 février 2017 à Saint-Galmier.
De gauche à droite : les Bellegardiens Stany Paumier, Didier, Sébastien Giani et Paul Waroquier. Intégrait également ce stage Romain Adam (Club Athlétique d’Ambilly).

Championnats de France de cross-country, disputés le 26 février 2017 à Saint-Galmier.
Masters hommes.
Podium par équipes.

– Au centre : la médaille d’or pour le Club Athlétique du Bassin Bellegardien.
Avec de gauche à droite :
Stany Paumier : 7ème.
Paul Waroquier : 15ème.
Ludovic Pommeret : 38ème.
Ludovic Pellé : 62ème.
El Yazid El Madi : 35ème.
Cédric Fleureton : 10ème.

– A gauche : la médaille d’argent pour la Société Culturelle Omnisports Sainte-Marguerite Marseille.
On distingue à l’extrême gauche l’ex-Cabbiste Philippe Robin, 83ème.

– A droite : la médaille de bronze pour Alès Cévennes Athlétisme.
Championnats de France de cross-country, disputés le 26 février 2017 à Saint-Galmier.
Masters hommes.
Le Club Athlétique du Bassin Bellegardien, champion de France ! Le titre dont Didier était, et de loin, le plus fier !
Un exploit rendu possible par la présence d’une escouade chevronnée, remarquablement coachée par Didier, et dans laquelle figurent de gauche à droite :
Ludovic Pellé : 62ème.
Stany Paumier : 7ème.
Paul Waroquier : 15ème.
Cédric Fleureton : 10ème.
El Yazid El Madi : 35ème.
Ludovic Pommeret : 38ème.
Préparation aux championnats de France des 10 km, programmés le 19 avril 2015 à Aix-les-Bains.
Piste d’athlétisme du centre sportif des Evaux, le 14 avril 2015 à Onex.
Le Portugais Sérgio Dias (Club Athlétique du Bassin Bellegardien), en pleine séance de fractionné, boosté à vélo par Didier.
Cliché de Julien Trivero (quotidien Le Dauphiné Libéré »).
Championnats de France des 10 km, disputés le 19 avril 2015 à Aix-les-Bains.
Vétérans hommes.
Podium par équipes.
Sur la lancée de leur 3ème place collective sur les championnats de France de cross-country, concourus un mois et demi auparavant, les quatre quadras bellegardiens, en dignes ambassadeurs de l’Ain, s’illustrent une nouvelle fois en se hissant cette fois-ci sur la 2ème marche.

A gauche : le Club Athlétique du Bassin Bellegardien, 2ème en 2h09’35.
Avec de gauche à droite :
El Yazid El Madi, 9ème en 31’44.
Stany Paumier, 15ème en 32’07.
Ludovic Pellé, 27ème en 32’30.
Philippe Robin, 54ème en 33’15.

A droite : l’Entente Athlétique Bressane, 3ème en 2h12’14.
Avec de gauche à droite :
– Michel Ribeiro, 19ème en 32’16.
– Gérald Roux, 78ème en 33’50.
– Denis Badel, 64ème en 33’35.
– Georges Ribeiro, 30ème en 32’34.

Manque l’escouade de l’Entente Oise Athlétisme, vainqueur en 2h06’36 et composée des athlètes suivants :
– Thierry Guibault, 1er en 31’01.
– Guylain Schneid, 2ème en 31’04.
– Hamid Jaouane, 3ème en 32’08.
– Johan Latruwe, 4ème en 32’23.
1ère édition des championnats de France de trail, disputée le 6 octobre 2013 à Gap.
Trail long.
Premier titre national pour le Club Athlétique du Bassin Bellegardien, à la faveur de la 2ème place de Caroline Chaverot.
Cliché de Sabine Dechaume (site Web Lepape-Info).
2ème édition des championnats de France de trail, disputée le 26 septembre 2014 à Buis-les-Baronnies.
Trail court.
El Yazid El Madi (Club Athlétique du Bassin Bellegardien), 5ème en solo et 1er par équipes.
Cliché de Jean-Louis Bal (site Web Ski and Run).

2ème édition des championnats de France de trail, disputée le 26 septembre 2014 à Buis-les-Baronnies.
Trail court.
Au sortir du passage à gué (km 21).
Corail Bugnard (Club Athlétique du Bassin Bellegardien), 5ème femme en solo et 1ère par équipes.
Cliché de Jean-Louis Bal (site Web Ski and Run).

2ème édition des championnats de France de trail, disputée le 26 septembre 2014 à Buis-les-Baronnies.
Trail court.
Lorène Montegani (Club Athlétique du Bassin Bellegardien), 9ème femme.
Cliché de Jean-Louis Bal (site Web Ski and Run).
2ème édition des championnats de France de trail, disputée le 26 septembre 2014 à Buis-les-Baronnies.
Trail long.
Arrivée.
Caroline Chaverot (Club Athlétique du Bassin Bellegardien), lauréate et 2ème par équipes.
Cliché de Jean-Louis Bal (site Web Ski and Run).
2ème édition des championnats de France de trail, disputée le 26 septembre 2014 à Buis-les-Baronnies.
Trail long : open.
Au milieu du passage à gué (km 21).
Joris Milleret (Club Athlétique du Bassin Bellegardien), 1er (16ème s’il avait pu honorer les France).
Cliché de Jean-Louis Bal (site Web Ski and Run).
4ème édition des Princes en Foulées, disputée le 18 avril 2015 à Seyssel (Haute-Savoie).
Didier n’avait pas hésité à faire le déplacement afin d’encourager Josefa Dekens, tête pensante de cette manifestation.
Cliché de Seyssel Court pour Offrir.

3ème édition des championnats nationaux de kilomètre vertical, disputée le 12 juillet 2015 à Aulus-les-Bains.
Podium scratch hommes.
Il comprend les deux Bellegardiens que sont :
– Au centre : Jean-François Philipot, vainqueur.
– A droite : Adrien Perret, 3ème.
Sinon, on distingue à gauche Benjamin Bellamy, 2ème.
Cliché de Géry Wagret (site Web Afum-Team Photo).
3ème édition des championnats nationaux de kilomètre vertical, disputée le 12 juillet 2015 à Aulus-les-Bains.
Damien Humbert (Club Athlétique du Bassin bellegardien), 7ème au scratch (1er espoir).
Cliché de Géry Wagret (site Web Afum-Team Photo).
3ème édition des championnats nationaux de kilomètre vertical, disputée le 12 juillet 2015 à Aulus-les-Bains.
Martial Collomb (Club Athlétique du Bassin bellegardien), 16ème.
Cliché de Géry Wagret (site Web Afum-Team Photo).
3ème édition des championnats nationaux de kilomètre vertical, disputée le 12 juillet 2015 à Aulus-les-Bains.
Manikala Rai (Club Athlétique du Bassin bellegardien), 3ème femme en solo et 1ère par équipes.
Cliché de Géry Wagret (site Web Afum-Team Photo).
3ème édition des championnats de France de trail, disputée le 27 septembre 2015 au Mont-Dore.
Trail court.
Cédric Fleureton (Club Athlétique du Bassin Bellegardien), médaillé d’or pour la deuxième année consécutive.
Cliché de Jean-Louis Bal (site Web Ski and Run).
3ème édition des championnats de France de trail, disputée le 27 septembre 2015 au Mont-Dore.
Trail long.
Benoît Charles-Mangeon (Club Athlétique du Bassin Bellegardien), 21ème en solo et 5ème par équipes.
3ème édition des championnats de France de trail, disputée le 27 septembre 2015 au Mont-Dore.
Trail long.
Rémi Voisin (Club Athlétique du Bassin Bellegardien), 68ème en solo et 5ème par équipes.
28ème édition des championnats de France de courses en montagne, disputée le 29 mai 2016 à Saint-Priest (Ardèche).
Espoirs, seniors et masters hommes.
Dossard 8 : Cédric Fleureton (Club Athlétique du Bassin Bellegardien), premier quadra à remporter cette épreuve depuis sa création en 1989 et 4ème par équipes.

On l’observe à l’instant précis où il se détache définitivement devant Julien Rancon (en 2ème position), et Benjamin Bellamy (en 3ème position). Nous sommes alors dans la première ascension, vers le km 2.
Cliché de Georges Ongaro (quotidien « Le Dauphiné Libéré »).
28ème édition des championnats de France de courses en montagne, disputée le 29 mai 2016 à Saint-Priest (Ardèche).
Espoirs, seniors et masters hommes.
Grégory Gex (Club Athlétique du Bassin Bellegardien), 28ème en solo et 4ème par équipes.
Cliché de Régis Delpeuch.
28ème édition des championnats de France de courses en montagne, disputée le 29 mai 2016 à Saint-Priest (Ardèche).
Espoirs, seniors et masters hommes.
Mathieu Ferrier (Club Athlétique du Bassin Bellegardien), 58ème en solo et 4ème par équipes.
Cliché de Régis Delpeuch.
4ème édition des championnats nationaux de kilomètre vertical, disputée le 16 juillet 2016 à Manigod.
Jean-François Philipot (Club Athlétique du Bassin Bellegardien), 1er.
A cette occasion, il portera le record de l’épreuve à 34’57. Il effaçait ainsi l’ancienne marque référence, en l’occurrence 35’21, dont il était le propriétaire et qui avait été établie le 19 août 2015 dans le cadre de la 4ème manche du Manigod Scott KV Challenge.
Cliché de David Nicod (Les Trailers des Aravis).
4ème édition des championnats nationaux de kilomètre vertical, disputée le 16 juillet 2016 à Manigod.
Tao Quemere (Club Athlétique du Bassin Bellegardien), 3ème.
Cliché de David Nicod (Les Trailers des Aravis).
4ème édition des championnats nationaux de kilomètre vertical, disputée le 16 juillet 2016 à Manigod.
Catherine Juillaguet (Club Athlétique du Bassin Bellegardien), 10ème femme.
2ème quinqua, elle n’en deviendra pas moins championne de France dans sa catégorie, la lauréate Maryanna Tremaine disposant de la nationalité anglaise.
Cliché de David Nicod (Les Trailers des Aravis).
4ème édition des championnats nationaux de kilomètre vertical, disputée le 16 juillet 2016 à Manigod.
Didier avec Adrien Perret (Club Athlétique du Bassin Bellegardien) qui termine 5ème.
Cliché de David Nicod (Les Trailers des Aravis).
4ème édition des championnats nationaux de kilomètre vertical, disputée le 16 juillet 2016 à Manigod.
Podium scratch hommes.
Pour la deuxième année d’affilée, deux Cabbistes figurent dans le tiercé de tête de ces France :
– Au centre : Jean-François Philipot, victorieux.
– A droite : Tao Quemere, 3ème.
Sinon, on reconnaît à gauche Xavier Gachet, 2ème.
Cliché de Régis Delpeuch.
4ème édition des championnats nationaux de kilomètre vertical, disputée le 16 juillet 2016 à Manigod.
Podium espoir homme.
– A gauche : Swann Juillaguet (Club Athlétique du Bassin Bellegardien), 2ème.
– Au centre : Gédéon Pochat, 1er.
– A droite : Robin Juillaguet, 3ème.
Cliché de David Nicod (Les Trailers des Aravis).
4ème édition des championnats nationaux de kilomètre vertical, disputée le 16 juillet 2016 à Manigod.
Podium master 1 homme.
– A gauche : Ludovic Pellé (Club Athlétique du Bassin Bellegardien), 2ème.
– Au centre : Nicolas Lebrun, 1er.
– A droite : Patrick Orezzoli, 3ème.
Cliché de David Nicod (Les Trailers des Aravis).
4ème édition des championnats nationaux de kilomètre vertical, disputée le 16 juillet 2016 à Manigod.
Podium par équipes.

– Au centre : la médaille d’or pour le Club Athlétique du Bassin Bellegardien.
Accroupi à gauche : Jean-François Philipot, 1er.
Accroupi à droite : Swann Juillaguet, 8ème.
Debout au milieu à gauche : Ludovic Pellé, 15ème.
Debout au milieu à droite : Adrien Perret, 5ème.
Debout en haut à gauche : Catherine Juillaguet, 10ème femme.
Debout en haut à droite : Tao Quemere, 3ème.

– A gauche : la médaille d’argent pour l’Athlé Saint-Julien 74.
De gauche à droite :
Christiane Lacombe, 11ème femme.
Jean-Claude Gentzik, 85ème.
Christel Dewalle, 1ère femme.

– A droite : la médaille de bronze pour Gap Hautes-Alpes Athlétisme.

Cliché de David Nicod (Les Trailers des Aravis).14ème édition de l’Ultra-Trail du Mont-Blanc, disputée du 26 au 28 août 2016 à Chamonix.
Ludovic Pommeret et Caroline Chaverot sur la place du Triangle de l’Amitié, à l’issue de leur épopée triomphale, le 27 août.
Tous deux signent ainsi le premier doublé d’une formation FFA, en l’occurrence le Club Athlétique du Bassin Bellegardien, dans le palmarès du géant montblanais.
4ème édition des championnats de France de trail, disputée le 3 septembre 2016 à Saint-Martin-Vésubie.
Trail court.
Avant-course.
A gauche : Mathi
eu Pasero (Club Athlétique du Bassin Bellegardien), 25ème.
Cliché de Ludovic Collet.

4ème édition des championnats de France de trail, disputée le 3 septembre 2016 à Saint-Martin-Vésubie.
Trail court.
Podium scratch homme.
– Au centre : Cédric Fleureton (Club Athlétique du Bassin Bellegardien), médaillé d’or pour la troisième année consécutive.
– A gauche : Julien Rancon, 2ème.
– A droite : Jonathan Duhail, 3ème.
4ème édition des championnats de France de trail, disputée le 3 septembre 2016 à Saint-Martin-Vésubie.
Trail court.
Podium espoir homme.
– Au centre : Robin Juillaguet (Club Athlétique du Bassin Bellegardien), 1er.
– A gauche : Gauthier Senée, 2ème.
– A droite : Léandre Santin, 3ème.
5ème édition des championnats de France de kilomètre vertical, disputée le 12 août 2017 à Méribel-les-Allues.
Podium scratch femmes.
– Au droite : Jessica Pardin (Club Athlétique du Bassin Bellegardien), 3ème.
– Au centre : Mélanie Jeannerod, 1ère.
– A gauche : Sabine Ehrstrom, 2ème.
Cliché de Pixalpes Photography.
5ème édition des championnats de France de kilomètre vertical, disputée le 12 août 2017 à Méribel-les-Allues.
Podium par équipes.

– A droite : la médaille de bronze pour le Club Athlétique du Bassin Bellegardien.
Avec de gauche à droite :
Jessica Pardin : 3ème femme.
Swann Juillaguet : 7ème.
Derrière et à gauche de Swann : Robin Cattet, 11ème.
Caché : Ludovic Pellé, 24ème.

– Au centre : la médaille d’or pour Coureurs du Monde en Isère.
Avec de gauche à droite :
Sabine Ehrström, 2ème femme.
Serge Garnier, 10ème.
Cachés :
Adrien Perret, 2ème.
Thibaut Anselmet, 5ème.

– A gauche : la médaille d’argent pour Méribel Sport Montagne.
Avec de gauche à droite :
Simon Bellabouvier, 3ème.
Corinne Favre, 4ème femme.
Cachés :
Yoann Caillot, 9ème.
Florian Hudry, 18ème.
13ème édition de la Montée du Crêt d’Eau, disputée le 17 mai 2015 entre Bellegarde et Menthières.
Arrivée.
Jeffrey Fleury (Club Athlétique du Bassin Bellegardien), 7ème.
Cliché de Jean-Claude Delachenal.
13ème édition de la Montée du Crêt d’Eau, disputée le 17 mai 2015 entre Bellegarde et Menthières.
Arrivée.
Antoine Jannin (Club Athlétique du Bassin Bellegardien), 9ème.
Cliché de Jean-Claude Delachenal.
7ème édition de la Montagn’Hard, disputée du 4 au 5 juillet 2015 à Saint-Nicolas-de-Véroce (commune de Saint-Gervais-les-Bains).
100 km.
Baptiste Robin (Club Athlétique du Bassin Bellegardien), 2ème.
2ème édition du Trail de la Michaille, disputée le 26 mars 2016 à Châtillon-en-Michaille.
12 km.
A 600 m de l’arrivée.
Jérémy Levasseur (Club Athlétique du Bassin Bellegardien), 1er.
Cliché de Jean-Claude Delachenal.
14ème édition de la Montée du Crêt d’Eau, disputée le 22 mai 2016 entre Bellegarde et Menthières.
Arrivée.
Cédric Delachenal (Club Athlétique du Bassin Bellegardien), 20ème.
Cliché de Jean-Claude Delachenal.
15ème édition de la Montée du Crêt d’Eau, disputée le 23 juillet 2017 entre Bellegarde et Menthières.
Arrivée.
Robin Cattet (Club Athlétique du Bassin Bellegardien), 5ème.
Cliché de Jean-Claude Delachenal.
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